Plastizen, ou comment faire avancer la science depuis chez toi
Plastizen, ça te dit quelque chose? Alors lis bien ce qui suit parce que ça pourrait bien te plaire si tu as envie de prendre part à un projet scientifique ! Un VRAI projet scientifique, mené par des chercheurs dans des laboratoires reconnus !
Envie de réaliser une expérience qui aura un réel intérêt pour le monde scientifique ? Mais tu n’as ni le matériel haut de gamme d’un laboratoire ni les connaissances d’un docteur en sciences ? Alors j’ai ce qu’il te faut !
Voici un interview d’Arthur Compin, ingénieur de recherche au CNRS, qui nous présente le programme de sciences participatives Plastizen.
Présentation du projet Plastizen
Claire : Comment est né le projet Plastizen ?
Lors du dernier renouvellement de notre direction, le directeur a souhaité qu’il y ait un fonctionnement qui soit transversal aux 5 équipes de recherche que compte notre laboratoire (Laboratoire Ecologie Fonctionnelle et Environnement, unité mixte de recherche CNRS, Université Toulouse 3, INP). L’objectif était que les gens qui travaillent au laboratoire ne soient plus cloisonnés dans leur propre thématique mais puissent échanger sur un sujet. C’est ainsi que Camille Larue, chargée de recherche au CNRS et moi-même sommes devenus animateurs du projet Plastizen.
Dès le départ, l’idée était de faire travailler ensemble le plus de personnes possible au sein même du laboratoire. Chercheurs, personnels techniques et personnels d’appui à la recherche (gestionnaires, informaticiens, etc.), tout le monde pouvait participer.
On a organisé des ateliers. On a voté pour une thématique sur la biodiversité du sol et la pollution plastique. En mélangeant les deux, on a choisi la dégradation des plastiques dans le sol.
Ce qui nous intéressait, c’était les plastiques dit « biodégradables ». On se demandait s’ils se dégradaient vraiment dans le sol. Il faut savoir que pour avoir le droit d’apposer un logo plastique biodégradable ou compostable, les fabricants doivent prouver que le plastique disparait totalement en 6 mois. Ce test est fait en conditions industrielles donc avec des températures et des humidités contrôlées. On s’est dit que dans la nature c’était probablement très différent !
Nous avons donc eu l’idée de faire des kits pour tester ça ! Notre projet s’appelle Plastizen pour « plastique » et « citizen » (citoyen en anglais). Il a débuté en mai 2021.
Plastizen, une équipe au complet
Claire : comment fonctionne l’équipe Plastizen ?
Nous sommes deux co-animateurs, Camille Larue et moi-même. Maxime Quetin, en volontariat service civique, nous aide sur la partie communication. Nous fonctionnons en ateliers durant lesquels, il doit y avoir entre 5 et 12 personnes qui viennent. Comme ce n’est pas toujours les mêmes, je dirais qu’au total, il y a au moins une vingtaine de personnes qui se sont impliquées à une étape ou une autre de ce projet.
Nous avons déjà fait 7 ou 8 ateliers. Après avoir défini le sujet, il a fallu savoir comment composer les kits, et bien sûr les faire. Nous avons aussi fait des ateliers autour des premiers résultats ou des difficultés qu’on avait eues. On a également fait venir des intervenants extérieurs qui nous ont parlé d’autres projets de sciences participatives. Tous ces gens-là sont des chercheurs. Faire des sciences participatives n’est pas leur thématique principale. Ils se sont donc confrontés au processus de travailler avec des non-scientifiques. Ils ont eu les mêmes genres d’écueils et de difficultés que nous. Donc on peut partager nos expériences pour améliorer nos projets respectifs.
Claire : Qu’est-ce que le projet Plastizen exactement?
Les participants peuvent s’inscrire via notre site internet. Ensuite, ils reçoivent un kit qui contient un morceau de plastique biodégradable, un morceau de plastique non biodégradable et 2 sachets de thé. Les participants doivent également répondre à des questionnaires pour nous expliquer où est-ce qu’ils ont mis en place l’expérience. C’est aussi l’occasion de nous dire quelles sont leurs perceptions des plastiques et des projets scientifiques dans leur quotidien.
L’expérience Plastizen
Les participants doivent enterrer tout ça dans le sol de leur jardin, un pot de fleur, n’importe quel type de terre.
Tous les mois, et pendant 3 mois, les participants déterrent les plastiques. Ils les prennent en photo (qu’ils nous envoient) avant de les remettre en terre. A la fin, les participants nous renvoient les plastiques, les sachets de thé ainsi qu’un peu de terre de l’endroit où ils ont fait l’expérience.
Nous, on fait des analyses sur cette terre pour connaître notamment sa structure physique et chimique ainsi que la nature du sol. En effet, cela peut avoir un impact sur sa capacité à dégrader ou non le plastique ou la matière organique en général (par ex. les feuilles des arbres ou le thé des sachets présents dans le kit)
On regarde aussi bien sûr la dégradation des plastiques. D’après les photos que nous renvoient les participants, on fait des mesures visuelles. On a une échelle de score assez simple qui va de 0 (pas dégradé) à 3 (complètement dégradé).
On fait également des mesures physiques sur les plastiques (qui ne sont pas trop dégradés) pour avoir des données plus précises que le score visuel. Il s’agit d’un test avec un appareil qui mesure la pressionLa pression est la force que l'on exerce en appuyant sur une... More nécessaire pour qu’une aiguille transperce le plastique. Cela nous permet d’avoir la résistance physique du plastique après son séjour dans le sol. Cela donne des mesures assez cohérentes avec les scores visuels.
Pour finir, on regarde la dégradation des sachets de thé. Cela nous permet de voir l’activité du sol.
Quels sont les premiers résultats révélés par Plastizen?
Claire : Que pouvez-vous dire des premiers résultats obtenus lors de ce projet Plastizen?
Pour l’instant, nous voyons une dégradation très diverse des plastiques biodégradables selon les participants. Sur une centaine de participants qui ont mené l’expérience jusqu’au bout, c’est très varié. Si on s’en tient à notre score à 3 niveaux de dégradation, il y a un tiers des plastiques biodégradables qui est complètement dégradé au bout du troisième mois. Un tiers des plastiques qui est moyennement dégradé et un tiers des plastiques qui n’est pas dégradé du tout.
Cela veut dire quand même qu’au bout de trois mois un tiers des plastiques dit biodégradable a encore un impact dans l’environnement. Pour les plastiques conventionnels aucun n’est dégradé, ils sont vraiment intacts au bout de trois mois. Ce n’est pas très surprenant puisque selon la bibliographie, il faut a minima 400 ans pour dégrader ce type de plastique en polyéthylène.
S’il y avait un résultat à mettre en évidence, c’est qu’en fait, en conditions naturelles, les plastiques biodégradables ont une biodégradabilité très variable.
Claire : est-ce que vous voyez une corrélation entre la dégradation des plastiques et la nature des sols ?
C’est quelque chose que l’on essaie de voir par rapport aux paramètres mesurés (pH, granulométrie du sol, activité du sol). Ce qui est sûr, c’est que les plastiques biodégradables se dégradent mieux dans des sols qui dégradent aussi les feuilles de thé. C’est-à-dire qui ont une activité et donc des capacités de biodégradation importantes.
Mais relier la dégradation à la granulométrie ou à des données météorologiques (on approxime en fait l’humidité et la température du sol par la pluviométrie et la température de l’air), ce n’est pas très clair.
A priori plus la température augmente plus la dégradation du plastique est importante. Ce n’est pas quelque chose de très original puisque la plupart des processus biologique sont augmentés avec la température. Il faudrait qu’on fasse des études un peu plus fines. Sachant aussi que l’on a des participants qui commencent l’expérience à des saisons différentes.
La communauté microbienne du sol joue également probablement un rôle important. Mais il est trop compliqué de mettre en place des expériences d’identification/comptage de bactéries chez les gens.
Les conditions météo influencent la dégradation des plastiques
L’humidité joue un petit peu aussi. Par contre, on n’a rien vu concernant la structure du sol pour l’instant. On n’a pas vu d’influence du pH. Cependant, on est surtout à l’échelle de la France métropolitaine, donc avec peu de variation au niveau du pH du sol.
Cela va peut-être changer parce qu’on a quelques participants qui nous commandent des kits à la Réunion, Wallis et Futuna donc en territoire d’outre-mer avec des sols volcaniques (plus acide). Il devrait y avoir des choses un peu plus variées avec des températures et des taux d’humidité plus élevés.
Claire : par rapport à l’impact de la température sur l’expérience, est-ce que vous conseillez aux personnes d’enterrer les plastiques en été ?
On ne voudrait pas être trop contraignant. C’est plutôt nous qui devons tenir compte de cette différence. Au départ, on s’était mis à l’échelle nationale. On a essayé de disséminer les participants un peu partout en France. On pensait qu’on aurait des gradients de température, de type de sol, d’humidité en fonction de la zone où on se trouve en France. Mais pour l’instant c’est un peu difficile à percevoir. Surtout que les gens ne font pas forcément l’expérience à la même saison. Ce qui pourrait être amusant si ça tente des participants, c’est de refaire l’expérience au même endroit à une autre saison ou à la saison opposée.
Comment participer au programme Plastizen
Claire : vous n’envoyez les kits Plastizen qu’en France (et sur les îles) ou est-ce que vous rayonnez plus largement ?
On a quelqu’un qui voulait recevoir un kit en Afrique mais c’est plus compliqué. En fait il y a tout un tas de réglementations sur l’import et l’export de sol. Comme on demande aux gens de renvoyer un échantillon de sol, c’est assez compliqué. On pourrait zapper cette étape à la limite mais il faudrait adapter le protocole pour les gens qui sont dans d’autres pays. Même en Europe je pense qu’il faudrait qu’on s’attaque à la question pour avoir les autorisations.
Claire : Qui peut participer au programme Plastizen?
Et bien tout le monde ! On ne fait pas trop de communication parce qu’on est n’est pas dimensionné pour répondre à trop de monde. Mais jusqu’ici on répond positivement à tout le monde. Donc n’importe quel particulier (plutôt en France métropolitaine) peut participer. On a également des écoles qui participent. Souvent ce sont des enseignant۰es qui ont commandé un kit à titre individuel qui se disent que ce serait bien de généraliser à toute une classe.
Les scolaires peuvent-ils participer au programme?
Dans ce cas-là, on leur fait des colis un peu particuliers : on leur envoie le matériel mais c’est eux qui fabriquent les kits. Et puis ils font un certain nombre de mesures selon l’équipement qu’ils ont dans l’établissement scolaire aussi. Du coup, ils peuvent aussi prévoir leur propre expérience c’est-à-dire quels sont les facteurs qu’ils vont prendre en compte. Par exemple un collège dans le Nord, a mis en œuvre l’expérience en mettant des morceaux de plastique d’une part dans une zone gazonnée, et d’autre part dans le potager de l’école où il y a de l’amendement avec du compost pour voir les différences entre ces deux zones.
C’est modulable en fonction des enseignants. Ils font un peu ce qu’ils veulent et nous on s’assure juste qu’ils fassent des réplicats. Ils n’enterrent pas qu’un kit mais au moins trois kits à chaque endroit pour qu’on puisse avoir des mesures qui soient scientifiquement exploitables à la fin de l’expérience.
Claire : Quelles sont les difficultés rencontrées lors du projet Plastizen?
Une difficulté qui revient souvent de la part des participants c’est qu’ils n’ont a pas beaucoup de retours de l’expérience à laquelle ils ont participé. Ils ne voient pas les résultats scientifiques. On essaye de résoudre cela grâce à la mise en place d’une application sur laquelle on mettra tous les résultats que l’on a au laboratoire.
Il faut savoir aussi que nos temps sont souvent différents. Par exemple, notre plateau d’analyse physique et chimique a beaucoup de demandes donc parfois il faut 6 mois pour avoir des résultats. Pour les non-scientifiques ce délai est bien souvent considéré comme trop long.
De notre côté, la difficulté vient de la gestion de données. C’est assez facile d’avoir une idée puis de lancer le projet. Mais après, récupérer les données, gérer tous les participants…c’est compliqué ! D’abord, ce n’est pas notre spécialité et ensuite, ça demande beaucoup de temps et de personnel. Nous, on a trouvé la solution de travailler avec des volontaires services civiques. Il faut savoir que Camille et moi, qui animons le projet, sommes sur 2, 3 voire 4 projets de recherche en même temps. On ne peut pas y consacrer tout notre temps. Et c’est pareil pour tous nos collègues.
Une autre difficulté est de faire perdurer le projet. Au bout de 2-3 ans ce n’est pas toujours facile de continuer, de savoir quand il faut s’arrêter.
Quel est le futur du programme Plastizen?
Claire : J’ai reçu un mail concernant ma participation au projet Plastizen et qui propose de participer à une étude sociologique. Qu’est-ce que vous pouvez nous en dire ?
Dès le départ, il y avait cette idée de voir quelle était la représentation que les gens se faisaient de la problématique de la pollution plastique d’une part et de la recherche scientifique d’autre part. Nous proposons donc deux questionnaires, l’un au début de l’expérience et l’autre à la fin. On voulait voir si le fait d’avoir réalisé l’expérience faisait changer l’opinion des gens.
Donc on avait déjà cet aspect sociologique. D’ailleurs, on se rend compte que les gens dont les plastiques se sont complètement dégradés à la fin de l’expérience ont tendance à penser que les plastiques biodégradables sont moins polluants et que ce n’est pas très grave s’ils sont dans l’environnement. J’extrapole un petit peu mais c’est embêtant parce que ce n’est pas le message qu’on voulait passer. On ne sait pas si un plastique dégradé continue à polluer sous forme de fragments de plastique même invisibles à l’œil nu.
Et puis pour répondre à l’appel à projet du CNRS, donc pour avoir un financement, on devait proposer un projet interdisciplinaire. C’est-à-dire réunir des sciences comme l’écologie avec les sciences plus sociales.
Il y a donc une collègue de sciences sociales, Saliha Hadna, qui nous a rejoint. Elle va faire des entretiens semi-directifs avec certains participants. Son domaine, c’est un peu l’expertise citoyenne c’est-à-dire voir quelle est la relation entre les citoyens et la science, comment ils s’approprient l’expérience, qu’est-ce que ça peut apporter aux citoyens et aux scientifiques, etc.
Claire : quel est le futur de ce projet ? Quelle est la date de fin de Plastizen ?
On a eu un financement de la part du CNRS pour développer une application. Cela va nous permettre de faciliter les échanges avec les participants, l’inscription, les échanges de mails, etc. Cela nous permettra également de faciliter le recueil des données et peut-être proposer aux participants de pouvoir noter eux-mêmes leur propre plastique mais aussi celui des autres avec le score visuel dont je parlais tout à l’heure. On peut aussi imaginer envoyer les résultats aux participants sous forme graphique.
L’application Plastizen devrait être lancée prochainement. Le projet ne va donc pas s’arrêter tout de suite, on va continuer au moins encore un ou deux ans je pense. On a également des développements en cours avec les écoles et on cherche à avoir des contacts aussi avec des agriculteurs qui sont des gros utilisateurs de plastique.
On souhaite aussi équiper certains participants, notamment les écoles, de capteurs de température et d’humidité qui pourront être installés dans le sol. Cela serait plus précis que nos prédictions faites à partir des données météorologiques. Ces capteurs pourraient communiquer avec l’application et renvoyer en direct les données. Nous prévoyons une dizaine de capteurs pour équiper une dizaine d’établissements scolaires disséminés sur le territoire.
Différents programmes de sciences participatives
Claire : est-ce qu’il y a beaucoup de programmes de sciences participative en France?
Effectivement, la science participative prend de plus en plus de place. Il y a pas mal de projets mais je ne saurais pas dire combien exactement.
Il y en a des très connus notamment avec le Muséum d’Histoire Naturelle (viginature, vigiinsecte…) Historiquement, il y a la ligue de protection des oiseaux (LPO) qui fait beaucoup appel à des participants pour baguer ou compter les oiseaux.
Il y a beaucoup de projets de suivi de la biodiversité : prendre une photo d’un insecte, d’un oiseau, ou d’une plante. Nous, l’originalité qu’on voulait avoir (un peu comme pour le projet du blob), c’est de faire une expérience. On demande vraiment aux gens d’installer un petit protocole chez eux, avec un suivi un peu long. On trouvait que c’était intéressant. Du coup, on n’étudie pas vraiment la diversité d’organismes, mais plus un processus écologique. C’est un petit peu nouveau, différent de ce qui se fait la plupart du temps.
Il y a une plateforme qui s’appelle Open et où ils recensent tous les projets participatifs en lien avec la biodiversité et il y a des centaines de projets.
Le mot de la fin
Claire : est-ce qu’il y a un message particulier que vous souhaitez faire passer ?
S’il y a des personnes qui habitent dans les départements qui ne sont pas en vert sur la carte affichée sur le site web du projet, ils sont les bienvenus pour participer au projet !
De manière plus générale, il ne faut pas que les participants hésitent à nous faire des retours. Ce qu’ils trouvent bien, ce qu’ils trouvent moins bien, ce qu’ils aimeraient avoir comme retour, s’ils ont des questionnements…
En fait une des difficultés dont je n’ai pas parlée c’est que les projets soient réellement co-construits avec les gens. Ce n’est pas très facile mais c’est un petit peu le Graal de la science participative ! C’est ce qu’on fait mieux avec les écoles en les laissant aménager leur expérience comme ils le souhaitent. Donc voilà nous, on serait prêt à essayer de moduler un petit peu même si on ne peut pas forcément tout faire, de façon à ce que les questionnements viennent plus des participants.
Alors ? Vas-tu tenter l’aventure Plastizen ?
Les photos de cet article sont la propriété de Plastizen.
9 réponses
Intéressant, je ne savais pas qu’on pouvait participer à des expériences scientifiques comme ça! Je pense que je vais participer.
C’est vraiment sympas à découvrir! Je recommande ++! 😉
Merci Claire et sciencesludiques.fr pour ce bel article sur le projet que nous menons avec tou·te·s les participant·e·s qui le souhaitent.
Bientôt disponible l’appli-web PlastiZen qui facilitera encore plus l’expérience et les échanges avec et entre les participant·e·s.
C’est avec un réel plaisir! Merci pour votre temps et pour les travaux que vous menez!
Sympa, je ne savais pas que des programmes de « sciences participative » existaient ! Je suis en Belgique, je ne saurais donc pas participer à celui là, mais je vais me renseigner pour trouver qqchose de semblable par chez nous 🙂
Et bien voilà! 😉 Arthur a répondu pour toi, tu as le feu vert pour participer! Y’a plus qu’à!
Beau projet et bel interview.
Ça m’a fait penser à cette étude en Angleterre, l’année dernière. On peut même participer en science avec la plaque d’immatriculation de sa voiture:
https://reporterre.net/Moins-d-insectes-ecrases-sur-les-voitures-une-preuve-de-leur-declin
Je crois bien qu’ils avaient une app pour gérer les données
Je ne connaissais pas ce projet! Merci pour le partage!
@ Jessica, depuis peu nous avons aussi des participant·e·s en Belgique, alors n’hésitez pas à commander votre kit ! (https://www.plastizen.cnrs.fr/)