Pourquoi on rêve? L’un des plus grands mystères

Pourquoi on rêve? Tu t’es déjà sans doute posé cette question en te réveillant avec de belles images plein la tête!

Je te propose aujourd’hui de partir à la découverte du monde enchanté des rêves ! J’en profite pour te rappeler que j’ai créé ma chaine youtube comme je te l’annonçais dans cet article!

Bonjour, je suis Claire, du blog Sciences Ludiques et j’ai décidé de répondre à tes questions. Alors je commence cette série de vidéos avec une question de Guillaume qui se demande comment on rêve et est-ce qu’il est possible de se souvenir de ses rêves.
Alors avant de répondre à cette question, je t’invite à t’abonner à ma chaine pour ne rien louper des nouveautés. Et maintenant on est parti au pays des rêves!

Pourquoi on rêve?

J’ai fait un de ces rêves cette nuit, moi ! Mais que se passe-t-il quand on rêve ?

Et bien les scientifiques ont beau travaillé sur cette question depuis le XIX^ème siècle, nous ne savons toujours pas exactement comment les rêves se forment dans nos cerveaux !

Cependant nous avons quelques informations qui commencent à se préciser.

Des zones actives, d’autres inhibées

En effet, une équipe de chercheurs suisses à démontrer que certaines zones du cerveau se mettaient en activité au moment des rêves. L’ensemble de ces régions est appelé la zone chaude et se trouve à l’arrière de la tête^[1].

Au contraire d’autres zones du cerveau sont inhibées. C’est le cas du cortex préfrontal qui est le siège des décisions logiques. C’est bien pour ça que nos rêves sont bien souvent improbables, sans queue ni tête.

La zone qui analyse ce que nos yeux voient est également éteinte. Normal, puisque nos yeux sont fermés ! Par contre la zone qui analyse, qui interprète les images, elle, est bien active. Mais alors, d’où viennent ces images si nos yeux sont fermés ? Tout simplement de notre mémoire !

Les zones qui permettent les mouvements sont également actives. Heureusement, il y a un mécanisme qui permet de bloquer les signaux envoyés par ces zones. C’est pour ça qu’on est bien incapable de bouger lorsque l’on rêve. Et heureusement ! Tu imagines ? Tu te mets à courir alors que tu es en train de dormir ? Ce serait quand même super dangereux !

Une autre région qui est activée, c’est celle qui gère nos émotions !Elle est jusqu’à 30% plus active pendant notre sommeil que lorsque nous sommes éveillés. C’est pour cela que l’on ressent les émotions très fortement dans nos rêve : la peur, la colère, la tristesse…tout cela est démultiplié

Comment le cerveau créé ces histoires nocturnes ?

On ne sait pas ! Il pioche des situations dans nos vies, par exemple la jolie balade qu’on a faite dans la journée, ensuite, il va plus ou moins les transformer. Il peut également prendre des situations qui sont beaucoup plus éloignées de la réalité. Par exemple une étude a démontré que les personnes qui sont handicapées rêvent qu’elles marchent bien plus souvent que les personnes qui sont valides^[2].

Ensuite le cerveau prend également des stimuli externes. Par exemple si tu t’amuses à vaporiser un petit peu d’eau sur ton voisin pendant qu’il dort, il est probable qu’il te raconte un rêve en rapport avec l’eau à son réveil

Et puis ensuite avec tout ça, et bien le cerveau va nous créer une histoire.

Nos rêves sont essentiels à notre bien-être.

La quasi-totalité des chercheurs sont unanimes à ce sujet.

Nos rêves nous permettraient d’optimiser la mémorisation de ce qui s’est passé dans notre journée. Donc par exemple, ça te permet de relire une leçon avant d’aller au lit et ensuite de la mémoriser de la meilleure des manières. Mais c’est également un entrainement pour réagir au mieux dans une situation future. Et là, je te propose de, tout simplement, te souvenir d’un rêve où tu devais passer un examen par exemple, tu ratais un examen, tu arrivais en retard à un examen. Ça te permet d’anticiper la situation.

Les rêves nous permettraient aussi de mieux gérer nos émotions. Par exemple, la joie, le bonheur, là y’a pas de problème, on les laisse exploser en pleine journée. Mais la tristesse, la colère, le stress, on les réprime en journée. Nos rêves ont alors pour but de vivre pleinement et sans contrainte ces émotions qui sont réprimés en journée.

Et en cherchant à comprendre nos rêves, on peut donc comprendre ce qui nous opprime dans la vie de tous les jours.

Maintenant, est-ce qu’on peut se souvenir de ses rêves ?

Et bien oui ! Cela nécessite un petit entrainement, mais c’est possible ! Aussi étrange que cela paraisse, le simple fait de se dire avant de se coucher « je veux me rappeler mes rêves et je me souviendrai de mes rêves à mon réveil » augmente les chances de se souvenir de ses escapades nocturnes.

Il faut aussi prendre le temps de s’en souvenir. C’est-à-dire qu’au lieu de sauter du lit dès que le réveil sonne, il faut prendre le temps de rester allonger, les yeux fermés, se concentrer sur ses ressentis, ses émotions et les images qui nous viennent à l’esprit.

Et puis bien sûr avoir un papier et un crayon sur sa table de chevet pou les noter dès qu’on se réveille, dès qu’on s’en souvient, c’est un des meilleurs moyens de se souvenirs des rêves que l’on fait.

Voilà Guillaume, j’espère avoir répondu à ta question ! Si toi aussi tu as une question, n’hésite pas à la noter en commentaire sous la vidéo et j’y répondrai dans une prochaine vidéo !

Je vous laisse, je m’en vais dormir un petit peu maintenant.

Bonne nuit

Pourquoi on rêve? Pour plein de raisons finalement et j’espère que cette article t’aura appris des choses! En attendant, si tu veux découvrir des rêves tous plus farfelus les uns que les autres, tu peux lire quelques récit nocturnes sur le site de L’onironaute!

Dis-moi, quel est le rêve le plus étrange que tu aies fait?

Bibliographie pour comprendre pourquoi on rêve

• [1]         F. Siclari et al., « The neural correlates of dreaming », Nat. Neurosci., vol. 20, n^o 6, Art. n^o 6, juin 2017, doi: 10.1038/nn.4545.
• [2]         M.-T. Saurat, M. Agbakou, P. Attigui, J.-L. Golmard, et I. Arnulf, « Walking dreams in congenital and acquired paraplegia », Conscious. Cogn., vol. 20, n^o 4, p. 1425‑1432, déc. 2011, doi: 10.1016/j.concog.2011.05.015.